Atelier Post-Colonial

"CIVILISATION": Histoire d'un mot.
Pour comprendre l'idéologie de la "dé-civilisation".

  1. Animé par A. Gomez-Muller (professeur émérite – Université de Tours).

Héritier de l’ancienne opposition entre les « civilisés » et les « barbares », le mot civilisation apparaît en Europe au dix-huitième siècle pour exprimer une nouvelle vision du monde, qui marque aujourd’hui encore nos manières de vivre, d’organiser les rapports entre les humains et de comprendre les rapports entre les humains et les non-humains. Il s’agit d’une vision du monde qui prétend définir l’orientation du devenir de tous les peuples de la planète et qui, dans ce sens, est porteuse d’un projet de destruction de la multiplicité ethnique et culturelle. Définie par certains groupes d’Européens qui estiment que leur culture est supérieure aux autres cultures du monde, voire qu’elle est l’unique forme possible de culture, cette orientation du devenir prend la forme d’une marche universelle vers le « Progrès », lequel est associé au développement de l’économie de marché et donc à la croissance du capital et à l’exploitation illimitée de la « nature ». Le concept de civilisation devient ainsi non seulement « l’un des éléments essentiels de l’idéologie coloniale » (Beneton), mais aussi l’un des instruments les plus efficaces de la dévastation de la « nature ». Cet atelier se propose de documenter, à travers ses quatre séances, les principales étapes de la construction historique du sens du mot « civilisation ».

14 SEPTEMBRE 2023 [18h-20h]  : Séance de sensibilisation au « Café Fraternité Caritas » 35 rue de la Fuye – TOURS

DATES DE L’ATELIER [20h-22h30] : Centre social « Pluriel(le)s – 6 av. du Général De Gaulle – TOURS

  1. 19 septembre 2023

  2. 26 septembre 2023

  3. 3 octobre 2023

  4. 10 octobre 2023

COMMUNALISME ANDIN ET BON GOUVERNEMENT.
La mémoire utopique de l'Inca Garcilaso

Pour la quatrième année consécutive, l’atelier postcolonial de l’Université Populaire de Tours (Université de la Terre) propose des éléments de formation, d’échange et de réflexion en vue de la (re)création collective de la mémoire sociale et populaire. Se déroulant sur dix séances de deux heures et demie, à partir du 27 septembre 2022, il portera cette année sur le thème :


Communalisme andin et bon gouvernement. La mémoire utopique de l’Inca Garcilaso


Il prendra appui sur l’ouvrage du même titre, qui vient de paraître aux éditions Libertalia.

www.editionslibertalia.com/catalogue/hors-collection/communalisme-andin-et-bon-gouvernement